La pénurie alimentaire est de règle dans la plupart des refuges. Le manque de nourriture fragilise bien sûr la santé des chiens et augmente leur agressivité et le risque de batailles.

Trouver un fournisseur fiable et durable relève parfois de la gageure. Il faut souvent se rabattre sur des appoints ponctuels en cas de carence aigüe, trouver de la nourriture de qualité suffisante et organiser le transport. Nous prenons en charge ces appoints ponctuellement dans différents refuges, plus systématiquement dans ceux de Serbie déjà mentionnés.

Sur le plan sanitaire, il faut d’abord soutenir les campagnes de castration des chiens de rue pour éviter leur prolifération et y sensibiliser la population.

Pour les chiens admis en refuge, il faut également systématiser la castration, la mise en place des puces d’identification, les vaccinations de base, (rage et maladie de Carré en particulier) le dépistage des épizooties endémiques comme la dirofilariose (vers du cœur) en Serbie, organiser les traitements lorsque nécessaire en développant un réseau de vétérinaires sensibles à la cause animale susceptibles de proposer des réductions bienvenues.

Nous soutenons l’ensemble de ces mesures de façon systématique en fonction de nos possibilités.